Languedoc-Tcheco-Mayotte-et plus... Originaire de Fleury d'Aude, de mère tchèque, j'ai vécu au Brésil, en métropole et dans l'Océan Indien. Avec le désir de partager aussi le voyage intérieur, je ne peux me couper des paysages aimés : le Languedoc, La Tchéquie, le Sud, l'Est et les tropiques. J'essaie de toujours apprendre du passé pour espérer qu'un jour les Hommes vivront généreux, sincères, respectueux parce que, pour le moment ils me font plus l'effet de monstres cannibales qui se dévorent les entrailles !
C’est vrai que les gens du pays connaissent les coins. D'autres venaient de loin en voyage organisé : le bus se garait même en lisière de forêt mais quand ils en portaient un ou deux kilos, nous, nous en ramenions dix ! Maman me disait « j’ai besoin d’un ou deux cèpes pour la sauce » (" Potrebuju jednu nebo dvě hriby na omáčku" ? ) ... Elle les avait en temps voulu... Jiřina Burketova.
Ça commence avec une question pour ces champions d’un jeu télévisé où la réponse était « coda ». Papa rappelle aussitôt André Pesqui à la baguette décochant « coda, coda » pour le dernier morceau à jouer. Étonnant mais c’est la deuxième fois aujourd’hui que notre concitoyen pérignanais revient dans la conversation : ce matin, c’était pour dire combien le « directeur de la coopérative agricole » aimait, même adulte, monter des modèles du Meccano. Comme souvent, avec les souvenirs, on passe facilement du coq à l’âne lorsque, se tournant vers maman, il fredonne « ta ta rara, tara tara tarara...(a)...