Languedoc-Tcheco-Mayotte-et plus... Originaire de Fleury d'Aude, de mère tchèque, j'ai vécu au Brésil, en métropole et dans l'Océan Indien. Avec le désir de partager aussi le voyage intérieur, je ne peux me couper des paysages aimés : le Languedoc, La Tchéquie, le Sud, l'Est et les tropiques. J'essaie de toujours apprendre du passé pour espérer qu'un jour les Hommes vivront généreux, sincères, respectueux parce que, pour le moment ils me font plus l'effet de monstres cannibales qui se dévorent les entrailles !
Un explorateur, un découvreur, un pionnier des eaux souterraines, un grand monsieur enthousiaste et prêt à partager un optimisme raisonné pour le futur des riverains du Golfe du Lion, l'hydrogéologue Henri Salvayre (87 ans). https://www.youtube.com/watch?v=pAb-YDc5w0I 5- Henri SALVAYRE, hydrogéologue La ressource en eau du bassin languedocien, par Henri SALVAYRE, hydrogéologue 9e Entretiens Vigne Vin… youtube.com https://www.francebleu.fr/…/ro…/henri-salvayre-hydrogeologue Henri Salvayre, hydrogéologue Henri Salvayre, hydrogéologue en replay sur France Bleu Roussillon. Retrouvez les émissions en...
Ici, tournées au soleil, des laisses étroites sur une pente raide. En bas, sur la plus belle pièce, celle du cerisier voisin d’un abricotier aussi peu vigoureux, 3000 m2 environ, et en face, sur des terrasses plus larges, des vignes. Cerisier dans la garrigue. Plusieurs familles ont cultivé ici, l’émiettement cadastral actuel en atteste toujours. Que faisaient-ils venir avant le boum de la vigne qui finalement n’est vieux que de cent-cinquante ans ? Des céréales, du blé certainement, les moulins des collines, ruinés ou réhabilités, en témoignent. Disposaient-ils de citernes pour entretenir un potager...
Finissons de monter au cerisier de Caussé. Le lit d’une eau qui découche est bien là, avec, par endroits, la pierre creusée en cuvettes, un bonheur rare, après la pluie, pour les perdrigals. Une forme en chien de fusil, un « S » allongé dans ce qui ressemble à un petit défilé… Et dire que ce « S » correspond à un arpent de terre échu à mon grand-père (par quel biais mystérieux ?), théoriquement propriétaire d’une concession, dûment cadastrée et pourtant ne correspondant à rien ! J’étais loin de m’en douter alors, en montant ce chemin de garrigue parfumée. J’oubliais même les plantes odorantes,...
Et ces iris nains de Catherine alors ? Iris nain aquarelles de J Eudes dans A. Guillaumin Les Fleurs de Jardins tome I Les Fleurs de Printemps Paul Lechevalier 1929 Author J Eudes L’iris pumila Bertoli, l’iris nain, des garrigues, peut être bleu, blanc bleuté, violacé, violet pourpré (le blanc et le bleu pâle se font rares). L’irone, le principe odorant de son rhizome (celui de l’iris blanc de Florence est [était en fonction des phénomènes de mode ?] distillé à Grasse [1] ) sent la violette alors que l’essence de violette, rare et chère en parfumerie, n’en contient pas. L’iris chamaeiris Bertoli...
Qui, mieux que Paul Valéry, et avec quelle modestie, sut insister sur la grande influence des origines géographiques dans la convergence des forces qui comme par l’effet d’une chimie magique et inexplicable, arrive à précipiter le génie, l’art et l’esprit dans une enveloppe humaine ? (1) Comment ne pas imaginer le poète, depuis le Mont-Saint-Clair, adressant sa soumission et sa révolte d’Homme à la Mer tant aimée, un jour de Grec et de marinade (vent de NE et embruns)...
Ce ne sont pas les éclats de Stentor mais la voix est sûre, charpentée, bien que soumise aux forces d’une nature faisant si peu...