Languedoc-Tcheco-Mayotte-et plus... Originaire de Fleury d'Aude, de mère tchèque, j'ai vécu au Brésil, en métropole et dans l'Océan Indien. Avec le désir de partager aussi le voyage intérieur, je ne peux me couper des paysages aimés : le Languedoc, La Tchéquie, le Sud, l'Est et les tropiques. J'essaie de toujours apprendre du passé pour espérer qu'un jour les Hommes vivront généreux, sincères, respectueux parce que, pour le moment ils me font plus l'effet de monstres cannibales qui se dévorent les entrailles !
S’il chante, qu’il chante... mais qu’il chante pour moi, pas comme dans ce qui ne fut longtemps qu’une chanson, devenue, seulement au siècle dernier, par la force des choses sinon par la bêtise jacobine et bornée, le creuset d’un reflux identitaire. A l’heure d’une "ouverture sur le monde" (1) ( trop souvent mise en avant par l’ambition démagogique de tribuns vaniteux et caressant ce que la plèbe peut avoir d’idiot), cela pourrait passer pour un repli sur soi, une régression. Sauf que dans notre méfiance pour le gris faussement perçu pour trop blanc ou trop noir, la nuance prévaut.Ainsi, pour quelle...
les 24 heures du cadran de la mairie
De Jean Camp, notre voisin, l'auteur sallois du magnifique poème le Doublidaïre (il a aussi écrit des pièces de théâtre et "Vin Nouveau", un roman), j'avais noté quelques vers écrits pour Noël : "Bèl Nadal, me fas rebastraire Se lo Bon Dieu m'avia causit Auriai volgut faire, pecaire, Davant lo monde estabosit, De nostre Sénher, un vendemiaire Se lo Bon dieu m'avia causit." Dans la grande diversité des santons, la vendangeuse existe sûrement mais que le porteur d'espérance né la nuit de Noël soit un vendangeur dans l'âme de Jean Camp, sûr que le monde en eût...
FÊTE DU FÉLIBRIGE à Ouveillan. Au mois d’août 1925, paraissait le numéro 91 de La Cigalo Narbouneso IXe année, uniquement consacré à le fèsto felibrenco d’Ouvelha du dimanche 28 juin (1). « ... Coumèncet la vèlho per uno grando retrèto as flambèus... » Cette fête a commencé la veille par une retraite aux flambeaux sur les airs de la Philarmonique avant que toute l’assemblée ne communie sur la place en chantant La Coupo Santo (2) accompagnée par l’Orfeoun l’Aveni. « ...Lou lendema, de toutis lous caires, arribèt un fum de mounde... /... A 10 ouros, la courde l'oustal es claufido de mounde... /......
« Ci-gît au fond de mon cœur une histoire ancienne, Un fantôme, un souvenir d'une que j'aimais... Le temps, à grand coups de faux, peut faire des siennes, Mon bel amour dure encore, et c'est à jamais... J'ai perdu la tramontane En trouvant Margot, Princesse vêtue de laine, Déesse en sabots... » Brassens. Je suis un voyou. Avec son côté troubadour, l’ami Georges confirme qu’en amour on peut « perdre la tramontane » quand la passion aveugle au point de ne plus savoir où on en est et que "l’entiché(e)" ne maîtrise plus son destin. Plus vulgairement, on peut la perdre aussi, quand, à force de faire...