Languedoc-Tcheco-Mayotte-et plus... Originaire de Fleury d'Aude, de mère tchèque, j'ai vécu au Brésil, en métropole et dans l'Océan Indien. Avec le désir de partager aussi le voyage intérieur, je ne peux me couper des paysages aimés : le Languedoc, La Tchéquie, le Sud, l'Est et les tropiques. J'essaie de toujours apprendre du passé pour espérer qu'un jour les Hommes vivront généreux, sincères, respectueux parce que, pour le moment ils me font plus l'effet de monstres cannibales qui se dévorent les entrailles !
Ici, tournées au soleil, des laisses étroites sur une pente raide. En bas, sur la plus belle pièce, celle du cerisier voisin d’un abricotier aussi peu vigoureux, 3000 m2 environ, et en face, sur des terrasses plus larges, des vignes. Cerisier dans la garrigue. Plusieurs familles ont cultivé ici, l’émiettement cadastral actuel en atteste toujours. Que faisaient-ils venir avant le boum de la vigne qui finalement n’est vieux que de cent-cinquante ans ? Des céréales, du blé certainement, les moulins des collines, ruinés ou réhabilités, en témoignent. Disposaient-ils de citernes pour entretenir un potager...
Essayez-donc d’imiter nos campanes d’alors et reprenez en chœur « Mi, sol #, si... » Grâce à l’ouvrage collectif « De Pérignan à Fleury » (1) nous en savons davantage. Remercions d‘abord les chroniqueurs pérignanais d’avoir partagé avec tous le résultat de leurs recherches (beau livre à prix modique... merci aussi la municipalité). Page 55, un « HISTORIQUE DES CLOCHES » ne compte pas moins de trois pages grand format agrémentées de photos. Jusqu’en 1673, l’église Saint-Martin de Pérignan (2) ne dispose que d’un clocher-tour (campanile ?). En 1782 (le village s’appelle Fleury depuis 1736), les sept...
Dessin du clocher de Fleury du temps où les trois cloches trônaient sur la plate-forme, rythmant les heures, les joies, les peines, rapprochant la communauté villageoise.Chaque message d'ici-bas daignant décrocher de très haut pour rebondir et se joindre aux voix familières et du voisinage, chacun, dans le secret de son esprit ou de sa foi les portait en soi avec un respect plus ou moins mystique. Je suis sûr, que les hommes, dans les terres, savaient jusqu'où elles portaient, nos cloches, suivant le vent, la température, la saison, le moment. Ils savaient aussi, si le glas sonnait pour une femme,...
Plaisir du grand air quand Cercius sorti des foudres cyclopéens aquitains reste frais. Plaisir des platitudes lagunaires entre la mer, la Clape et le Crès avec le fleuve dans sa trouée, apportant l’eau douce et la vie. Plaisir gâché par ces possédants accapareurs toujours en attraction-répulsion vis à vis du touriste, une contrariété amenant à douter de l'administration du bien public. Que font-ils ? Et s'ils font, pourquoi ne daignent-ils pas communiquer ? L’Étang de Pissevaches où jadis pissaient les sources avant que ne viennent les vaches. L’Étang de Pissevaches avec quelques pins, en bosquets,...
Trausse, Lapalme, Sallèles, Vinassan, Salles, Gruissan, Cuxac, Coursan, autant de villages sans lesquels nous ne serions pas ce que nous sommes. A la suite, sur cette liste, de celles qu’on établit pour de joyeuses retrouvailles, j’avais des notes sur Ouveillan, bien fournies, s’ajoutant aux chers souvenirs des condisciples de lycée et surtout liées à une amitié plus forte que les kilomètres à vélo nous séparant... même si lui avait une mobylette... bleue, à en croire la fragilité des souvenirs.
Nous braconnions alors sans complexe et surtout par provocation, à jouer les croquants dans les pinèdes...